Échanges interdisciplinaires sur les notions de « commun, de bien et de valeur » organisé par le GT O2P (Océans & Processus de patrimonialisation)
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L’économie aborde les phénomènes d’épuisement des ressources naturelles comme le résultat des effets que peuvent avoir les activités humaines sur les milieux naturels. Certaines activités de production et de consommation porteraient atteinte aux milieux d’une façon telle que ceux-ci ne seraient plus à même de se régénérer. Pour faire face à ce problème d’action collective théorisée autour de la tragédie des biens communs depuis la publication de l’article de Hardin en 1968, l’approche économique propose de mettre en place des instruments pour une gestion durable des biens d’environnement. C’est le cas dans les mers et l’océan. Néanmoins, cette approche est-elle suffisante pour faire face aux défis qui se posent aujourd’hui dans ces milieux ? Faut-il élargir la démarche classique de la discipline et penser de nouveaux rapports au sein de socio-écosystèmes, imaginer des trajectoires transformatrices co-évolutives ? Qu’apporte l’idée de « communs » à cette réflexion ?
par
Catherine BOEMARE,
Économiste, UMR CIRED-EHESS,
Centre International de Recherches sur l’Environnement et le Développement.
