Flux de marchandises et de passagers, nouveaux outils, espèces invasives sur le littoral : en quoi la recherche peut-elle contribuer à la stratégie nationale portuaire [1] ? Dans son livre blanc, le groupe de travail sur les ports maritimes (GT Ports) du GDR OMER y répond : « la première valeur ajoutée de la recherche est d’envisager le port en tant que système ». Initié par la Direction générale des infrastructures, des transports et de la mer [2] , coordonné par le CNRS, ce libre blanc est l’aboutissement d’une réflexion collective engagée autour de la stratégie nationale portuaire. Il nourrit deux ambitions : fournir une cartographie fine des acteurs de la recherche portuaire ; exposer les enjeux et définir les thématiques portuaires autour desquels la communauté scientifique peut s’articuler. La mondialisation, l’optimisation, les transitions énergétique, numérique et écologique représentent autant de leviers de la transformation des ports, et constituent par là même des défis majeurs pour la communauté scientifique. Premier résultat du GT Ports, ce livre blanc montre la nécessité d’aborder ces problématiques dans une approche intégrative et pluridisciplinaire. L’objectif de ce groupe de travail est ainsi de structurer, de fédérer et d’animer la recherche portuaire. Et, in fine, de mettre en place des espaces de dialogue entre les scientifiques et les milieux socio-économiques et institutionnels. Une première journée de l’atelier de la recherche portuaire aura lieu dès le 4 avril.