/!\ -> L’évènement est reporté à une date ultérieure qui sera communiquée sur cette page
Les GDRs OMER et SoC2 organisent une nouvelle journée thématique commune le jeudi 3 avril 2025 à Paris (le lieu sera précisé prochainement)
La participation à la journée est gratuite, mais pour des raisons d’organisation, merci de vous inscrire directement sur le site ou en envoyant un mail à andrea.thiebault@cnrs.fr daniel.chillet@irisa.fr, serge.bernard@lirmm.fr
Informations et inscriptions en suivant le lien:
https://sites.google.com/view/journethematiquegdrsocomer2025/accueil
L’étude des océans intègre de nombreuses problématiques importantes pour comprendre leur fonctionnement et leur évolution dans un contexte de changement climatique. Les sujets de recherche peuvent être vastes et faire appel à une grande diversité de thématiques (physique, biologie, chimie, etc.), mais tous font face aux mêmes défis techniques : comment collecter de la donnée en milieu marin ? Ainsi, de nombreuses recherches s’appuient sur des données provenant de capteurs déployés in-situ, souvent sur des bouées dérivantes, des drones sous-marins et encore sur des espèces marines.
Cette analyse s’appuie sur des données captées directement dans le milieu aquatique par des capteurs souvent placés sur des bouées dérivantes, des drones sous marins, ou encore sur des espèces marines. Les contraintes de conception de ces capteurs sont nombreuses, elles portent bien entendu sur la mécanique propre du capteur qui sera soumis à des agressions du milieu, mais elles portent également sur l’électronique qui doit satisfaire les exigences de captation d’information tout en étant autonome et connectée afin de pouvoir transmettre l’information à terre pour un traitement approfondi.
La frugalité de ces capteurs est un élément clé, et celle-ci passe par la recherche de compromis entre la quantité de données à transmettre et les traitements embarqués qui peuvent permettre de réduire le volume utile de données à transmettre.
Par ailleurs, pour les équipements autonomes circulant dans les fonds marins (drones en particulier), la prédiction des trajectoires est un élément clés qu’il convient de maîtriser pour optimiser la captation d’information sur la durée d’autonomie. On notera que la durée d’autonomie est également un élément qui peut être amélioré si l’équipement est doté de capacité de récupération d’énergie, ce qui souvent le cas des bouées dérivantes.
L’ensemble de ces contraintes conduit à la recherche de solution électronique répondant à un compromis entre des critères de qualité d’observations et de capacités des équipements.
Dans la lignée des 2 journées communes entre les GDRs SoC2 et Omer (d’avril 2023 et de mai 2024), cette nouvelle journée thématique propose de faire un point sur les travaux qui adressent ces problématiques, en particulier les points suivants :
– des réseaux de capteurs optimisés pour gérer la réserve énergétique de leur batterie ;
– traitements (classique et/ou IA) embarqués pour la prédiction de trajectoire ;
– traitements (classique et/ou IA) pour la fusion de données multi-capteurs en vue d’une transmission utile et peu gourmande en énergie ;
– systèmes de récupération d’énergie basés sur l’éolien, le solaire, et autres phénomènes présents dans l’espace marin ;